Par l’Express Entreprise.
Redéo (“il faut” en breton) entend “apporter une véritable dynamique territoriale” mais aussi oeuvrer pour “améliorer le pouvoir d’achat des Bretons” en diminuant “les dépenses contraintes telles que l’énergie, les assurances, les transports ou les coûts bancaires”, a expliqué à l’AFP Renaud Sassi, créateur d’entreprises.
“Nous allons mettre en place des outils opérationnnels avec modestie et beaucoup d’ambitions”, a complété Philippe Legorjus, chef d’entreprise et ancien commandant du GIGN. “Dans les six mois, des actions concrètes vont être lancées, d’abord autour de l’énergie et des finances. Elles seront ouvertes à tous: entreprises, collectivités locales, élus de tous bords, associations, particuliers. Personne n’est exclu”, a insisté M. Legorjus.
Interrogé sur les premières initiatives lancées par Redéo, Philippe Legorjus a annoncé le lancement au printemps d’une offre de “gaz naturel aux entreprises bretonnes à des tarifs qui leur permettront des économies. C’est quelque chose qui va être concret très vite”, a-t-il dit, précisant que l’association n’en oubliait pas pour autant les énergies renouvelables.
“On veut redonner du sens; (…) quand le territoire souffre, il faut agir”, a commenté le président de Redéo, Jean-Pierre Coïc, avocat spécialisé dans le droit des affaires.
“Nous avons une conviction: demain, le développement en France reposera sur un dynamisme régional”, a ajouté Renaud Sassi.
L’association se situe dans la droite ligne de l’appel du Comité de Convergence des Intérêts Bretons (CCIB), lancé en décembre dernier, en vue de construire “un nouveau modèle économique performant, local et solidaire”.