L’association Redéo rêve d’un nouvel essor économique pour la Bretagne

L’association Redéo rêve d’un nouvel essor économique pour la Bretagne

Par Le Figaro (économie).

L’association appelle à une «Bretagne belle, prospère, solidaire et ouverte sur le monde». Pour atteindre son objectif, elle crée une collaboration étroite avec les acteurs locaux de la région.

«Rêve et ose la Bretagne». Voilà le slogan de la toute nouvelle association bretonne Redéo – l’équivalent de ‘il faut’ en breton -, lancée en début de semaine, qui veut proposer un nouveau modèle économique pour relancer le dynamisme de la région. «Les bonnets rouges sont une réponse. Rédéo en est une autre», indique Pierre-Jean Coïc, président de l’association.

Avec une cotisation annuelle à 10 euros, Redéo cherche à toucher le plus grand nombre et se dit ouverte à tous. Le fonctionnement économique de l’association s’appuie sur deux bras armés. Le premier, un fonds de dotation, permet à qui veut de donner, particuliers comme entreprises. Ce fonds aura pour tâche de réaliser des études de marché et d’aider l’émergence d’entreprises jeunes et innovantes. Le deuxième, un fonds d’investissement, offrira la possibilité de placer de l’argent pour en tirer un revenu en retour. «L’association est partie prenante dans ces deux bras armés», affirme Jean-Pierre Coïc. Les participants aux fonds devront donc suivre une charte établie par l’association. L’argent collecté permettra de développer les entreprises qui subviendront aux besoins primaires des Bretons, en abaissant de 15% en moyenne le coût des prestations. L’objectif est également d’accroître le pouvoir d’achat des habitants de la région.

Si les deux bras armés sont des outils de réflexion, Redéo se veut aussi dans l’action. Une première société a été créée: Redéo Entropie. Elle offrira, courant mars-avril, une offre de gaz pour les entreprises bretonnes à prix réduits. Plusieurs actions viendront par la suite, dans des secteurs différents: une offre de produits retraites et assurance par exemple, avec là aussi des prix réduits.

«On part du principe que la France sera riche de ses régions», indique le président de l’association. Redéo n’a donc pas vocation à prendre la place des autres acteurs locaux ou à ‘effectuer un mouvement de repli sur soi», insiste-t-il. Si l’association vise à promouvoir les richesses de la région bretonne, elle ne veut pas l’écarter des autres territoires. Jean-Pierre Coïc espère même «que l’initiative sera copiée ailleurs».

Victoria Masson